Mon semi-marathon de Copenhague 2019 et un record !

Mon semi-marathon de Copenhague 2019 et un record !

Dans le cadre de ma préparation 100km Ultra Mirage, j’avais prévu de courir le Copenhaguen Half depuis un moment. Hélas, à cause d’une grosse anémie, j’ai décidé d’annuler les 100 km pour des raisons de santé. Et le semi ? Je savais que je serais capable de le faire tout en écoutant mon corps. Et puis, j’étais bien accompagnée de ma nièce, infirmière et qui a couru avec moi, son premier semi-marathon. Une fierté pour la coureuse que je suis d’entraîner ma petite famille et surtout ma nièce sur sa première course longue.

Pourquoi Copenhague ? Tout simplement parce que je ne connaissais pas du tout cette ville. Je suis plus pays méditerranéens. Et par curiosité, je regardais les pays nordiques et finalement le parcours plat de Copenhague me fit de l’œil.

Vueling a voulu m’accompagner pour cette course et je remercie la compagnie.

D’ailleurs, j’ai voulu profiter de la ville pendant trois jours et le départ, vendredi matin, fut l’occasion de prendre le temps et de visiter.

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Vendredi 13 octobre 2019

Comme nous devions partir bien tôt avec ma nièce, je lui demandais de venir la veille dormir chez moi pour prendre un taxi très tôt. La valise est prête : j’essaie de ne rien oublier de primordiale. J’ai le droit à un bagage à main de 10kg. Ça devrait aller pour le week-end. D’ailleurs, je ne le remplis pas trop car je sais pertinemment que je vais acheter quelques souvenirs pour la famille.

Nous ne sommes pas super fraîches à 5h mais tellement heureuses de partir en week-end.

Arrivées à l’aéroport, je joue la guide. Terminal 3. L’embarquement se fait à l’heure. Nous sommes dans l’avion et nous commençons déjà à papoter sur cette ville. J’ai mon guide de Copenhague mais connaissant ma nièce, elle me laissera tout gérer. Je prends ma liseuse et je profite de mon roman à demi-endormie.

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Petite anedocte  : À un moment, ma nièce se lève, certainement pour aller aux toilettes. Un quart plus tard, elle n’est pas revenue et je cherche. Je me lève vers les toilettes. Je frappe en criant son nom. Tout le monde dort. Un monsieur sort. « Oups, pardon. Désolée de vous avoir dérangé ». Si elle n’est pas dans les toilettes de droite, elle dit être dans les toilettes de gauche. Logiquement. Je demande à la gentille hôtesse que je cherche ma nièce et qu’elle est dans les toilettes depuis un moment. Elle ouvre le verrou. Et là, une jeune femme sort. Ce n’est pas ma nièce ! Je me confonds encore en excuses et je commence à flipper. Mais où est-elle ? Je regarde attentivement les voyageurs. Tout le monde dort. J’arrive à ma place. Et là, je vois devant mon siège, allongée, ma nièce qui avait pu dormir, comme il y avait de la place devant nous. Bref. Je la réveille et je lui raconte ma peur. Elle me regarde et explose de rire. « Tu veux dire que j’ai une veste qui ressemble au cuir des sièges ?! »

Bref. Ça commençait bien et de bonne humeur.

Nous sommes arrivées rapidement. Ce qui est vraiment sympa, quand tu débarques à Copenhague, c’est l’aéroport ! J’aime beaucoup le style et puis le fait que ce ne soit pas trop loin du centre. Parfait ! Nous avons pris un pass métro-bus pour les trois jours. Il faut alors s’habituer à la monnaie et au taux de change.

Le métro est direct. De toute façon, il n’y avait plus qu’à suivre les voyageurs et leurs valises. Direction Vesteport et notre hôtel Mercure hyper bien situé. Comme nous sommes arrivées bien tôt, nous allons profiter pour débuter notre visite mais en nous allégeant. Nous déposons nos valises et direction Granola, un café brunch vers le quartier français. Nous avons de la chance, le temps est agréable. C’est mon amie Lila qui m’avait donnée cette agréable. Très sympa comme quartier avec des fleuristes, une jolie librairie et plein de cafés. 

Le temps de marcher et de découvrir ce quartier, il est déjà 12h. J’avais prévenu ma nièce que nous irons chercher les dossards vendredi pour être tranquilles samedi après-midi et nous reposer un peu.

Très rapidement, nous avons adopté les transports en commun. Train S A , bus 1A. Heureusement aussi que j’avais une application pour me déplacer et éviter de faire des aller-retours inutiles. Et puis, c’est facile, il suffit de suivre les coureurs.

« Mais comment les remarques-tu ? » me demande ma nièce, néo-coureuse. « Facile, tu regardes les baskets. » et puis, je précise que les coureurs ont quelque chose de spécial. On se reconnaît entre nous.

Pour récupérer les dossards, il suffit d’aller vers le stade. Ce sera aussi l’endroit du départ et de l’arrivée, près du grand parc. Nous passons d’abord par le retrait avec un code à scanner, puis montrer sa carte d’identité. Il est temps de passer au tshirt. Il avait l’air sympa : technique Nike, bien bien, avec le logo du Copenhaguen Half mais derrière avec le gros logo Zalando pas terrible. Business is business.

Les bénévoles sont super sympas me disent des choses en danois. Mais je ne comprends rien. Et après cela, tu as le choix de partir et rentrer chez toi ou d’aller visiter les nouveautés running. Forcément, en temps que bloggeuse running, je me devais d’aller voir ce que proposaient les marques et de connaître les nouveautés. Certes, ce n’est pas aussi grand que le semi-marathon de Paris mais juste ce qu’il faut. J’ai même découvert des courses européennes bien intéressantes et qui me donneraient envie de voyager. Je les note dans un coin de ma tête mais pourquoi pas découvrir d’autres pays européens pour un semi-marathon ou un marathon.

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Il est temps d’aller déjeuner dans un de ces bistrots danois façon Hygge où on se sent bien.

Je vous avoue que je suis épuisée par le réveil matinal et que j’opte pour une promenade vers l’hôtel. Je saute sur mon lit et j’en profite pour me masser les cuisses. On boit énormément d’eau pour éviter la déshydrations et je me couche tôt.

Samedi 14 octobre 2019

4h du matin : je me réveille. J’ai vraiment l’impression qu’il est 7h. Et pourtant, j’essaie de me recoucher mais je réfléchis trop. Impossible de dormir. « Je vais être complètement cuite pour cette journée ! » Je me dis que le semi va être chaud si je n’arrive pas à dormir.

Quelques respirations abdominales plus tard, je suis dans un demi sommeil. C’est déjà cela.

8h du matin : il est temps de se réveiller et d’aller prendre le super petit-déjeuner de l’hôtel. J’ai les yeux focalisées sur les cinnamon rolls. Je sais qu’avant un semi-marathon, il faut faire attention à l’alimentation mais honnêtement, j’avais vraiment envie de me faire plaisir. C’était aussi l’occasion de faire le point avec ma nièce pour lui expliquer tranquillement toutes les astuces et les trucs à savoir pour gérer son premier semi-marathon. C’est très intéressant de voir deux façons d’appréhender la course. J’étais stressée parce que je n’avais pas fait l’entraînement que je voulais et que je n’étais pas en forme. Elle était super cool et elle savait que nous le finirons. Super zen !

Il nous restait une journée complète avant la course et je n’avais pas envie de la passer à l’hôtel. Je voulais connaître encore et encore Copenhague. Je prépare l’itinéraire pour la journée. Direction, la petite sirène. Forcément. Je suis une fan de ce conte et cela me rappelle toute mon enfance. Et en tant que professeure des écoles, c’était aussi le conte que j’avais prévu pour débuter la lecture suivie de septembre. La boucle est bouclée.

Avant d’arriver à la fabuleuse statue, nous avons apprécié le ride vintage de ce groupe année 20. Je connaissais le concept en France et j’avais tellement envie de me vêtir en costume d’époque et se promener à vélo. Cet instant fut tellement surréaliste. J’étais dans une rêverie bien agréable.

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La voilà la sirène. Avant de partir, tous mes amis étaient unanimes : « tu verras, la petite sirène est vraiment petite ! » « Ah bon ?! » Et finalement, je m’attendais à voir un Manneken Pis. Et là, j’avais les yeux qui pétillaient en la voyaient. Elle n’est pas si petite que cela. Poussez-vous les gens, j’arrive ! J’observais beaucoup les gens autour, très respectueux de celui ou celle qui se prenait en photo. Chacun attendait sa place tranquillement. Nous avons rencontré de charmants écossais qui nous expliquait qu’ils venaient de « Edibrough » (Édimbourg). Et d’autres touristes comme nous.

Nous avons beaucoup marché par la suite pour aller voir ce que le castelet nous proposait, entre de jolis espaces verts et ce moulin magnifique. J’en profitais pour faire ma séance quotidienne de méditation. Un moment bienvenu avant le semi.

Je regardais ma montre et le nombre de pas. Nous avions déjà marché plus que la veille. J’avoue que j’avais peur de ne plus avoir de jambes pour la course. Finalement, nous continuons vers le centre. Nous passons près du musée de la médecine avec une exposition super intéressante sur les intestins et le cerveau. Mais, vu le temps superbe, je voulais profiter de la ville. Une prochaine fois pour l’expo.

A ce moment-là, nous nous sommes posées dans un parc. « Ah oui, il ne faudrait pas oublier de nous étirer après la course. »« J’ai mieux, je vais te donner un cours de yoga. » Et c’est parti pour retirer les chaussures et les chaussettes. Nous ne connaissions personne et c’était vraiment sympa de pratiquer pieds nus sur l’herbe. Un moment de détente mais surtout d’étirement de nos muscles.

Nous continuâmes notre chemin direction, les habitations colorées. A force de les voir sur les magnets et les mugs des boutiques souvenirs, c’était le passage obligé. Mais avant, nous avons vu des transats libres avec vue sur le canal, un soleil splendide. Encore une pause danoise. L’occasion d’observer les canaux et tous les types de véhicule de navigation. Un joli moment de vie.

 

Heureusement que j’avais mon application bien pratique pour aller nous promener sans nous perdre. Allez, une dernière boutique de souvenirs et on rentre. Nous discutions avec la vendeuse. Quelques t-shirts, des magnets et une clochette kitch, nous lui demandons de faire un prix. Elle le fait avec plaisir et en nous offrant quelques pins. Je ne pensais même pas que la négociation était possible ici. Comme quoi, il suffit de demander.

Il est tard. Il faut rentrer et en plus, j’ai un gros coup de barre et une migraine. Je n’ai pas faim et je n’ai pas envie de sortir. Ma nièce en profite pour aller se promener et nous ramène une pizza que nous mangerons à l’hôtel. Je lui explique qu’il faut préparer nos affaires pour être sûres de ne rien oublier. Tout est prêt sur le canapé-lit. Et surtout comme la course est à 11h, nous avons le temps de nous réveiller et de nous endormir.

Dimanche 15 octobre  2019 : jour de course

4h du matin : Je ne comprends pas pourquoi mon horloge interne se réveille à 4h. Et pourtant, il n’y a pas de décalage avec Paris. Plutôt que de râler, j’accepte. Je me dis que je me reposerai après la course et dans l’avion aussi.

Je me tourne et me retourne dans mon lit. Est-ce que, inconsciemment, j’étais en mode inquiète pour la course ? Un peu quand même mais j’avais vraiment besoin de mon sommeil ! Pas grave.

Je me lève deux heures après pour prendre une douche et commencer à m’habiller. J’avais de la chance car ma nièce se réveille vers 7h et le temps de nous préparer, préparer la valise aussi et c’était bon.

J’en profitais pour lui demander de me faire les super tresses. Elle me maquille. « Mais ça ne sert à rien ! » lui dis-je. « Si si, c’est pour toi que tu te fais belle. » J’ai évité le rouge à lèvres bien rouge de la veille mais je n’échappe pas au gloss transparent. Finalement, cela me va bien et je me sens belle et forte. Cela vient au bon moment avant cette course.

Il est temps de prendre le petit déjeuner et avoir le temps de digérer. « Pas de fruit ! » était un de mes conseils. Je lui explique pourquoi. Je mange du pain blanc avec du beurre. Je n’arrive rien à avaler mais je prends quelques fruits secs, au cas où.

Elle sait que je suis très à cheval sur les horaires. Quand je lui dis qu’il est temps de partir, elle est cool ! « Ça va, on a le temps ! » Mais j’ai tellement hâte de partir et d’aller me retrouver sur la ligne de départ surtout sur une longue distance. Nous ne souhaitons pas laisser nos affaires aux consignes alors on y va en mode léger. J’ai dans ma ceinture quelques énergie balls pour le parcours car je sais qu’il n’y aura que les ravitaillements liquides. Sur beaucoup de ravitaillements à l’étranger, il n’y a pas forcément de solides. Heureusement, je suis prévoyante.

Nous arrivons à destination, les coureurs sont déjà bien nombreux et nous sommes en avance. C’est l’occasion de faire des photos et d’observer autour de nous. En termes d’organisation, c’est simple et les gens savent où aller, pas de bousculade. Quand nous sommes dans le sas, c’est plus difficile pour moi car je ne vois rien, les gens sont tellement grands. Ça paraît cliché mais c’est vrai. Les speakers bilingues expliquent le déroulement des festivités et surtout ils attendent beaucoup de l’élite !

11h15 : le départ est lancé pour les élites.Les sas suivants avancent progressivement jusqu’à la ligne de départ qui sera transformé par la suite en ligne de d’arrivée. Bien pratique comme système la boucle de 21,1 km. 5 minutes plus tard tout mon sas passait la ligne de départ. Rapide et fluide.

 

C’est à notre tour ! Je regarde ma nièce qui a les yeux qui pétillent. Je lui conseille de ne pas trop perdre d’énergie en allant doucement pour gérer la fin.

Intérieurement, je jubile. Je savoure mon départ car je sais que je finirais la course. Je sens cela tout de suite. Peut-être pas pour un record personnel mais au moins, je finirai.

Déjà, autour de nous, l’ambiance est merveilleuse : les gens font du bruit et nous encouragent. Les enfants sont présents aussi sur les côtés. Ma nièce frappe dans les mains de ces petits. Je laisse mon téléphone dans ma poche car je n’ai pas spécialement envie de prendre des vidéos. Pas là. Pas à ce moment là. J’avais envie d’être présente et de profiter de ces premiers kilomètres.

Nous avons gardé un bon rythme au 5ème kilomètre. A chaque kilomètre, nous étions en mode « trop contente d’avoir fait un kilomètre de plus ». Une petite tape dans la main de ma nièce pour lui donner confiance. Ou peut-être était-ce pour moi car elle semblait être à l’aise et pas du tout stressée pour cela.

Je lui avais dit sur le parcours que si je tiens bon en courant jusqu’au 10 kilomètre, je serais déjà au top. C’était mon objectif : courir sans m’arrêter jusqu’au 10ème kilomètre. Ça me fait réfléchir aussi. Moi, qui court des marathons et m’entraîne sur des longues distances, j’espérais que je trouve du souffle au moins jusqu’au 10ème. Je laisse mon ego de côté. Mon anémie a eu raison de moi.

Mais je crois au pouvoir du mental car nous avons passé le Km 10 sans aucune peine. Et je me laissais portée tranquillement jusqu’au 15 km toujours en courant. A partir de ce kilomètre, je sentais mon souffle plus long et plus fastidieux. Je regardais ma nièce qui continuait de courir près moi. Un sourire et c’est reparti. Je lui dis que je vais ralentir. Elle me répond qu’elle, aussi, sent que son souffle est moins bon qu’au début.

C’était vraiment un parcours agréable avec les routes pour nous tous ! Les ravitaillements sont très réguliers et nous prenions notre verre d’eau. Sauf qu’il n’y avait pas de conteneurs poubelles pour jeter les verres … en plastique. Tous les verres étaient par terre et avec le vent, s’envolaient partout. C’était hallucinant surtout dans un pays qui prône beaucoup l’écologie. J’étais très surprise.

Arrivées au 16ème km, je dois marcher pour reprendre mon souffle. Je m’auto-félicite en me disant que j’ai fait un bon travail déjà et il ne me reste que très peu de kilomètres. Je marche 500 m et j’alterne marche course pendant un kilomètre.

A partir du 17ème, le souffle revient et je continue en mode course. Il y a beaucoup de coureurs derrière moi et les spectateurs sont nombreux. Ils te poussent, t’encouragent et les musiciens aussi. Le rythme est relancé et je suis boostée à nouveau. C’est bon, je sais que nous sommes proches de l’arrivée. Je reconnais le quartier.

Le vent continuait de nous fouetter sur le côté mais c’est jouable. J’ai tellement couru de courses avec du vent de face que celui de Copenhague me paraissait tout petit. Nous avions évité la pluie comme sur ce même parcours, deux ans auparavant, avec un déluge qui avait fait annuler le semi-marathon de Copenhague. Donc, je me dis que je suis chanceuse sur ce coup.

Je vois des coureurs car la belle médaille au coup et là, je suis encore plus motivée. Mes jambes sont ok, ma tête aussi et mon souffle tient bon. Je suis emportée par les cris dès spectateurs. Même si j’avais mes écouteurs, je les ai vite laissés de côté pour apprécier ce parcours. Après, mes écouteurs sont conçus pour aussi permettre les bruits extérieurs si besoin.

L’arrivée est proche. Ce sentiment de joie mêlé au soulagement de finir !Ma nièce est toute souriante ! Bientôt la médaille. Nous sommes portées par la foule. La ligne est devant nous, nous la passerons ensemble !Je suis tellement fière de nous, d’elle. Nous allons avoir notre médaille.

Je pense que nous aurons de belles courbatures : nous n’avons pas eu les entraînements souhaités mais nous avons terminé notre course. Le temps de prendre le sac pour se protéger du vent, Carol fait vraiment froid. Le ravitaillement est prévu pour que nous puissions reprendre des forces. Ma nièce se fait plaisir avec des cinnamone rolls que j’adore aussi mais que je délaisse. Je n’ai pas envie de manger. J’ai la gorge serrée. Je prends une pomme pour la suite et une bouteille d’eau.

Nous sortons vers le parc attenant l’arrivée pour nous poser un peu. C’est fou le monde qui était présent. Beaucoup de familles pour encourager et soutenir le coureur ou la coureuse de la famille. Les gens s’installaient pour le pique-nique. Nous nous sommes posées pour prendre quelques photos : c’était dur de plier nos genoux. Je sentais bien mes cuisses bien courbaturées. J’avais le sourire aux lèvres.

Direction : le métro. Nous avions un avion à prendre et il n’était pas question de le rater.

Nous marchâmes tranquillement. De toute façon, nous ne pouvions plus marcher plus vite. La première coureuse, la championne du semi, Birman D’Ibadan Adugna,avançait pour prendre le métro. Comme cela, en toute simplicité. Nous lui demandons une photo tellement nous sommes contentes. Elle fait cela avec plaisir et nous la félicitons sincèrement. Elle repart avec son team en toute humilité. Ça, j’apprécie !

 

Retour à l’hôtel puis départ vers l’aéroport. Le temps de passer la sécurité et nous montons. Je reconnais certains coureurs, à leurs médailles, à leurs tshirts, à leurs démarches. Le week-end se termine avec plein de souvenirs avec ma nièce. Un week-end plein de découvertes et une belle médaille.

Ah oui ! Un record du monde mais pas le mien : Geoffrey Kawomor en 58’01’’! Rien que cela. J’étais super fière d’être sur le même parcours de ce champion.

Je remercie Vueling pour l’organisation de ce projet semi-marathon.

A bientôt,

Nadia

 

 

Nadia Jas
Nadia Jas

Runneuse, hyperactive et parisienne, je profite de la vie comme il se doit! J’adore partager mes aventures sportives et parfois moins sportives.

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1 Commentaire

  1. Sabrina
    23 septembre 2019 / 20 08 10 09109

    Quelle belle plume ! Tu as parfaitement retranscrit cet événement.Merci pour la séance de yoga …. ouiiii c est bénéfique 😉

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