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Tu as couru un marathon et après ?

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Qui n’a pas vécu le marathon blues ?

Personnellement, je le vis à chaque fois. Mais qu’est-ce donc ? Quand tu te prépares 3 mois au maximum avec tes séances intensives. Tu vis Marathon. Tu manges marathon. Tu sors marathon. Bref, tu ne penses qu’à ça. Et que le jour J, tu vis toutes les emotions possibles avant de franchir la belle ligne d’arrivée tant attendue. Eh bien, quand tout s’arrête et que l’euphorie de ces moments disparait. Tu te retrouves seul(e) face à toi-même.

C’est un peu comme un mariage que tu prépares pendant longtemps. Ça y’est ta soirée est terminée. Les potes sont rentrés. Tu profites mais il manque ce petit truc le lendemain. Rassurez-vous, on reprend vite en se créant de nouveaux et beaux projets en commun.Et bien, en course à pied, c’est un peu comme ça. Le marathon blues passe rapidement. Un conseil, repartir sur des nouveaux et beaux projets pour la suite. On se fixe un nouvel objectif qui nous permettra de tenir, de nous challenger, de partager et accessoirement avoir des choses à raconter sur les réseaux sociaux. Ben oui, il faut de la vie, des émotions, des sourires, des larmes, des hauts et des bas pour se sentir vivant(e).

Tu me suis ?

Après le marathon de New-York (si tu le ne sais pas encore, c’est vraiment que tu étais sur une île desserte. 😉 ), certaines personnes me demandaient : “Alors ? Quel est ton prochain objectif ?”

Moi, j’étais un peu perplexe. Laissez moi savourer ce magnifique marathon, s’il vous plait. C’est un peu comme si je venais d’accoucher de mon premier bébé et qu’on me demandait à la maternité : “Alors ? C’est pour quand le deuxième ? ”

Moi :

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J’adore cette image de l’accouchement. J’ai toujours vu un marathon comme ça d’ailleurs. Ça fait mal sur le coup (oui, pas de politiquement correct voyons). Mais après, on oublie tout et on ne veut même recommencer rapidement. Bon, ok, je me suis arrêtée au deuxième enfant. Mais tu vois la comparaison ?

Mais en même temps, je les comprends. On me voit en permanence en train de courir, bouger, hyperactive. Et ils ont raison. Au bout d’une semaine de repos, j’étais déjà en train de courir 12 km, la semaine d’après, sur un Run and Bike.

Et finalement, je suis en train de réfléchir à ce que je pourrais faire. Les courses me motivent et me donnent envie de reprendre un entraînement intensif : le fameux coup de pied aux fesses !

Mais quelles courses ?

Il y a les classiques. Et puis, il y a celles qui sortent du lot, qui donnent envie, les premières éditions, celles à l’étranger, celles que tu n’as jamais faites ! Bref, avec la multitude de courses, tu as le choix.

J’aimerais faire un neuvième marathon. Refaire Paris me saoule (en ce moment). Si je la fais, ce serait pour partir avec Guillaume et Sonia, mes binômes adorés et attitrés. Rome, Barcelone mais surtout Londres m’attirent aussi.

J’aimerais aussi courir des distances plus longues mais voilà, déjà que mon cher et tendre a du mal avec mes marathons, si je rajoute des ultras, il va halluciner. J’avoue que je commence déjà à lui parler d’un raid sur plusieurs jours ou d’un 100km un jour, peut-être. J’attends juste que les enfants grandissent encore pour pouvoir m’entraîner plus et avec eux surtout. (Du moins sur les petits entraînements).

Oui, j’aimerais me lancer sur des ultras. Je pense que j’aimerais me challenger un peu plus. Je lis les récits des coureurs. Je lis les sites des courses. Ça donne envie. Vraiment envie.

Je sais que ce sera plus dur ! Je sais qu’il va falloir être encore plus concentrée et avoir un mental de gagnante ! En 2018, je le serai encore plus. Ça me donne une belle motivation pour 2018.

Qui me suit ?

Si vous avez des idées de courses, on en parle avec plaisir. Laissez-moi vos courses coups de ❤️ en France ou à l’étranger en commentaires, je suis preneuse.

À bientôt,

Nadia

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