Humeur : un dimanche sous le brouillard 

Les vacances sont enfin arrivées et j’avais hâte de me lever tôt et d’aller faire ma séance habituelle de sport. Or la semaine fut bien remplie avec mes élèves et je terminais ce vendredi presque sur les rotules. Le temps de décompresser en peu ce samedi en restant en famille et en pensant à soi. Sans être égoïste, j’avais besoin de me recentrer un peu. Forcément, cela m’arrive souvent. Et hop, une remise à niveau et je suis repartie.

Aujourd’hui, dimanche, je n’ai pas réussi à me lever tôt et j’avais apprécié cette grasse matinée. Neanmoins, l’envie de prendre mes baskets était bien présente. Mes affaires étaient prêtes, posées sur ma chaise. Courir avec ma montre ou pas? Depuis quelques temps, j’oublie par mégarde ma montre et je ne m’en portais pas si mal que cela. Je me sentais légère sans montre, sans écouteurs, ni GPS, sans tracker d’activités. J’avais envie et besoin de me sentir libre.

Et ce matin, ce fut l’inverse qui se produisit. Oui, je sais je suis une femme de contradictions. Pleine de contradictions et j’assume. Je pris la direction de la Tour Eiffel, véritable aimant pour moi. Quand je cours, il y a toujours un moment où je vais rejoindre la belle dame de fer. Et c’est toujours avec un plaisir que je la contemple. Je m’arrêtais pour prendre quelques photos et profitais quelques instants de ce spectacle. La Tour Eiffel sous la brume.

J’aurais préféré voir le ciel bleu. Mais je ne me plains pas. Je vois déjà le ciel et j’en suis bien heureuse.

Et c’est le dimanche que je programme mes séances de la semaine. J’aime bien les noter sur mon agenda. Je remplis chaque jour. Je sais que j’en épuise beaucoup à me réveiller à 6h pour aller courir. Mais si je veux m’entraîner, avoir une vie professionnelle et une vie de famille et sociale, il le faut bien. Je m’organise pour pouvoir avoir du temps pour moi. Et ces dernières semaines, j’avoue que j’étais presque débordée. J’assume. Finalement, la pollution parisienne fut l’occasion de m’arrêter un peu. J’avais tenté de courir mais je sentais  la gorge qui piquait. Je préférais faire plus de renforcement et de yoga.


 

Nadia Jas
Nadia Jas

Runneuse, hyperactive et parisienne, je profite de la vie comme il se doit! J’adore partager mes aventures sportives et parfois moins sportives.

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