L’Electric Run France

La mode des courses funs, que l’on voit déferler depuis quelques temps, tente de brasser un nouveau public plutôt jeune, plutôt familial et populaire voire certains puristes curieux.

Parfois, ils faut oser participer à ce genre juste pour voir une fois. Et c’est ce que j’ai fait.

Quand on m’avait proposé la course de nuit, je m’étais dit :  » oui, pourquoi pas? » « Avec plein de lumières. » Ça le fait. Mais comme typiquement ce genre de courses n’est pas à faire seule, je demande aux copines de me rejoindre. Et c’est ce qui s’est passé samedi 20 juin dernier.

L’Electric Run semble correspondre à la vague des courses dites funs, délirantes qui renforce l’idée que chacun cherche sa course dans une plus grande diversité. L’Electric Run France est inspirée de ses collègues à l’étranger. Comme ça marche là-bas, autant tenter à Paris.

Allons-nous nous en lasser? Le temps nous le dira. Ce sont des  courses qui affichent complet très rapidement. Nul ne sait quand éclatera la bulle de la course à pied. Pour l’instant, tant qu’il y aura des courses, il y aura des coureurs.

Honnêtement, j’étais très fatiguée et je me voyais mal y aller. C’était sans compter la puissance de motivation des amies.

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Arrivée sur la pelouse

J’étais toute de même animée par l’envie de voir un peu comment cela se passe.
Après une matinée yoga et une après-midi épique, nous revoilà reparties avec Omayra et Elodie.

Direction Porte d’Autuil. Au moins ce n’est pas trop loin. Si ce n’est que de marcher 15 mn pour arriver au village. C’est effectivement le paradoxe du coureur qui râle toujours quand il faut marcher alors que l’on se prépare à courir beaucoup plus.  Tout est très bien indiqué pour que l’on ne se perde pas.

Ma première course de nuit.  Beaucoup de jeunes gens autour de moi, prêts à faire la fête de façon amusante. Entre copains, en famille pour décompresser de diverses examens ou fêter un enterrement de vie de jeune fille/homme.

Je retrouve l’équipe d’Aurélien, notre sympathique coach. Ses copains sont déjà grimés de peintures phosphorescentes. Euh pour moi, non merci. N’abusons pas non plus! Et puis l’ambiance détendue et pour ne pas être la seule à ne pas se maquiller, sans compter la pression des copines, je me prête au jeu.

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Heureusement, le maquillage est facile à enlever. Et puis je regarde les autres participants, certains ont beaucoup d’imagination.

Nous nous approchons des sas avec des départs tous les 5 mn environ. Mais c’est long! Et je sens l’animateur qui essaie de nous mettre dans la ambiance. Il rame un peu mais on lui fait plaisir : on frappe dans nos mains, on lève les bras. L’animateur se livre à chaque fois au même rituel pour ceux qui partent. Et c’est bientôt à notre tour. On y va cool, plus par plaisir.

Il est déjà 23h. Omayra et Elodie sont prêtes aussi. Ce ne serait pas une marche pour nous car nous devons rentrer tôt pour récupérer le métro. Et ainsi nous lever tôt le lendemain. Et le seul moyen du remédier est de courir vite.

Devant nous, les gens marchent ou courent et on voit au loin les lumières. Côté parcours : c’est le même que je prends quand je suis au Bois de Boulogne. Et de nuit, je n’aurais jamais osé venir tout seule. Seul le clair de lune nous éclaire. Sympa.

Premières animations lumineuses. J’ai l’impression d’être au pays de Mickey. Et les personnes en profitent pour prendre de jolis selfies.  On s’arrête, on repart. En revanche, si tu as envie de perdre ta copine, c’est l’endroit idéal. Un passage à droite, puis à gauche et hop hop tu la sèmes.

Et ce sera la même chose sur tout le parcours. Nous arrivons toujours avec des woauh! Comme si c’était la première fois.

Cela ressemble plus à des performances artistiques que l’on voit fleurir. Tiens, à quand la Arty Run? Ça peut le faire avec des visites de tableaux ou des performances modernes ou pas. Je m’égare. Cela ressemble même à La Nuit Des Musées.

Retour sur le parcours, je remarque qu’il y a foule. Je ne m’attendais pas à autant de monde. Tant mieux. Et finalement on arrive. Un tunnel nous accueille avec du ravitaillement à base de coca et de Fanta. Je m’attendais à une arrivée plus festive tout de même.

Et la soirée bat son plein sur la pelouse. Les jeunes s’éclatent. Beaucoup resteront plus tard. Le lendemain, je me lève tôt et je ne suis plus toute jeune, donc il faut rentrer. Et marcher jusqu’au métro. Ce serait sympa de mettre des navettes, paresseuses que nous sommes.

J’ai aimé : 

  • Les performances lumineuses
  • L’espace du parcours et sur la pelouse : je ne me suis jamais sentie écrasée par la foule.
  • L’organisation nickel : tout est indiqué, fléchée avec beaucoup de bénévoles et de sécurité. Pas un bug dans la remise des dossards ou par la suite.
  • L’heure : à la tomber de la nuit c’est parfait.
  • La musique dans les sas.
  • L’ambiance sympa entre copains.

J’ai moins aimé : 

  • L’attente dans les sas. Mais c’est un classique des courses.
  • Le ravitaillement final. Mais bon, les food-trucks étaient juste derrière
  • L’arrivée : je ne savais même pas que c’était l’arrivée. Je croyais que c’était une énième performance lumineuse.
  • Le prix : 45 € en solo. Ok, il y a le parcours et le concert. Je trouve cela élevé tout de même. (Je précise que j’ai été invitée).

En conclusion : c’est une course à faire entre copains et vraiment sans prise de tête ni chrono. Personnellement, je l’ai faite une fois et cela me suffira.

En vrai c’est comme cela.

Bonne semaine à vous,

Nadia

 

Nadia Jas
Nadia Jas

Runneuse, hyperactive et parisienne, je profite de la vie comme il se doit! J’adore partager mes aventures sportives et parfois moins sportives.

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