Lors de la Parisienne, une jeune fille athlétique était près de moi totalement livide et prête à faire un malaise à 200m de l’arrivée. Je l’arrête et avec mon amie, nous la prenons sous nos bras et l’aidons à franchir la ligne d’arrivée non pas pour recevoir la médaille mais pour l’amener au premier secouriste venu.
Lorsque nous avons l’habitude de participer aux multiples courses, il n’est pas rare de voir quelques personnes allongées victimes de malaise ou tout simplement épuisées. Parfois, ces mêmes personnes veulent finir franchir la ligne mais à quel prix.
Évidemment, c’est une question de bon sens que d’arrêter quand nous sentons la faiblesse de notre corps. Encore faut-il s’écouter!
Je ne suis pas médecin mais je me faisais la réflexion sur le minimum de notion de secourisme à avoir. Pas simplement en tant que coureuse, mais aussi en tant que citoyenne. Cela peut arriver à tout le monde.
Depuis que je travaille avec des enfants, j’ai toujours passé l’AFPS (Attestation Française de Premier Secours). Ce fut une base pour apprendre les premières notions. Tous les deux ans, je renouvelle cette expérience car nous oublions vite et il faut reprendre régulièrement.
Aujourd’hui, cela s’appelle Prévention et Secours Civique de niveau 1 (PSC1) : c’est la formation de base. Ensuite, il est possible de compléter sa formation pour le secourisme en équipe.
Et je le préconise pour tous! Au moins pour les leaders des différents groupes.
Le programme comprend 11 modules :
– Protection
– Alerte
– Alerte et protection des populations
– Plaies
– Brûlures
– Obstruction des voies aériennes par un corps étranger
– Hémorragies externes
– Pertes de connaissance
– Traumatisme
– Malaise
– Arrêt cardiaque
Cela ne vous prendra qu’une dizaine heure, coûtera 60 environ mais sera ô combien utile.
Pour vous inscrire :
Si vous connaissez d’autres organismes, n’hésitez pas à me les communiquer. Je les ajouterai avec plaisir.
Je vous souhaite une excellente journée,
Nadia