1989 – 25 ans déjà. Jour pour jour
J’avais presque oublié la victoire de Michael Chang à Roland Garros. Je me souviens de mes parties de tennis entre deux bornes, faute de terrains de tennis proches de la maison. Je me souviens que c’était la fin de l’année scolaire, l’été approchait. Je me souviens que je soutenais avec ferveur Pete Sampras et Jim Courier pendant que les copines étaient admiratives de André Agassi.
Alors, quand j’ai eu la chance de rencontrer Michaël Chang, ce fut retour vers le passé. Évidemment, tout le monde se souvient de son service à la cuillère contre Lendl. Et de la façon dont il fut à 17 ans le plus jeune champion de Roland Garros contre Edberg. Et quand on regarde les tenues vintage, ça me fait sourire. Courir avec des Reebok pump, c’est comme faire des runs en Gazelle ou faire du basket en Converse. Et cela ne me rajeunit pas.
Il est humble, posé et très disponible. Pendant que les journalistes de l’Equipe ou de Tennis Magazine lui posent ses questions, je patiente. Hyper à l’aise avec eux. Ils en profitent pour dédicacer les paires de Pump d’un passionné de tennis et de sneakers. J’ai oublié les miennes. Dommage.
Il doit repartir sur le plateau de France 2. Mince, je devais lui poser ma question. Mais bon il y a des priorités. Alors, j’en profite pour regarder le match Monfils/ Garcia-Lopez. L’ambiance y est extraordinaire, j’ai oublié Michael Chang. Heureusement, on vient me chercher et vite je le remercie, je lui pose ma question : Pourquoi avoir décidé de coacher le jeune Kei Nishikhori, seul asiatique du top 10 ATP? Réponse en vidéo prochainement.
J’en profite pour lui demander de signer une photo de lui, à l’époque. Toujours avec un sourire, il signe “Jesus Loves you!” Moi, je réponds, je prends l’amour de tout le monde. C’est bien connu, all you need is love…
Nadia