Il y a quelques semaines, j’ai eu la délicate chance de participer à un atelier cuisine avec Japan Eat Good et l’atelier des sens. Depuis le début de février, l’équipe de Japan Eat Good nous propose une mine d’or gustative avec des ateliers et des nouveautés pour changer notre quotidien culinaire. Et prouver accessoirement que manger japonais, ce n’est pas que manger des sushis. Oui, oui, c’est important de montrer la diversité culinaire japonaise et ses mariages mixtes avec les autres cuisines.
Ainsi, un jour, je me rends à l’atelier des sens. J’entre dans une petite boutique pleine de curiosités propres à la cuisine. Le challenge en sortir sans rien acheter. Le premier challenge fut perdu. J’en suis ressortie avec un sac débordant.
L’accueil est très chaleureux, d’autres filles sont présentes. Les chefs sont top et nous présentent tout d’abord les produits japonais de base. Et de l’importance d’acheter les bons produits. (adresses en fin de page).
– le dashi : cela signifie bouillon en japonais. C’est la base de la cuisine japonaise. Il est élaboré à bases d’algues et de bonite séchée. C’est la base de la soupe miso et de nombreux autres bouillons. C’est un peu comme notre carré bouillon à base de volaille.
– le yuzu : c’est un agrume cousin du pamplemousse et de la mandarine. Très aromatisants, son zeste et son jus sont utilisés en tant que condiment, assaisonnement et confiture. On l’utilise de plus en plus pour la cuisine salée ou sucrée.
– le miso : il est fabriqué à partir des graines de soja, de riz d’orge, de sel marin et du ferment “koji”. Il se présente sous la forme d’une pâte fermentée et a la même consistance que la purée. Le miso remplace souvent la moutarde, le sel ou la sauce dans certains plats.
– et la sauce soja : la star des placards japonais. En marinade, en bouillon, en assaisonnement , il est rentré dans notre quotidien aussi.
Menu :
Samossa de chèvre frais, poivre de sanshô et huile de sésame
Brochette de saumon à la citronnelle, caramel de soja
Religieuse au yuzu
Tablier propre et mains propres, on commence par préparer les choux de la religieuse. Tourner la pâte, ça muscle aussi les bras. On met le tout dans la douille et pas facile de faire les petits choux.
On passe à la table Samossa, facile. Alors moi qui ai l’habitude de faire mes bricks, le pliage se fait les yeux fermés.
Les brochettes de saumon me donnent juste envie de manger les brochettes crues tellement elles sont belles.
J’avoue que j’ai galéré sur les religieuses qu’il faut fourrer et décorer. Mais le résultat est joli et très appétissant. Les saveurs sont exceptionnelles. J’ai pu découvrir le poivre de Sanshô et le yuzu.
Retrouvez les recettes sur le site Japan eat good. Il y a d’autres recettes finger foods très faciles à faire et délicieuses.
Adresses :
– Isse et cie : 11, rue St Augustin 75002
– Kanaé : 118, rue Lecourbe 75015 et 29 place Maubert 75005
– Juji-Ya : 46, rue Sainte-Anne 75002
– Kioko : 46, rue des Petits Champs 75002
– Ace-Mart : 63, rue Saint-Anne 75002
– Mon panier d’Asie : 5, avenue de l’Opéra 75001
C’est sympa cet atelier, ça coûte combien ?
Bises de Swindon.